Entraîneur de football et l’un des encadreurs des jeunes béninois envoyés au Brésil dans le cadre du projet ‘’inclusion sociale par la pratique du football‘’, Dieudonné Mensah n’a pas pu effectuer le déplacement. Dans cet entretien, il nous parle des raisons pour lesquels il est resté au pays. Il revient aussi sur les objectifs de ce nouveau voyage des jeunes joueurs béninois au Brésil.
Depuis mardi la délégation s’est envolée pour le Brésil. Mais vous vous êtes encore au pays. qu’est-ce qui explique cela?
Je tiens d’abord à rassurer les uns et les autres que ce n’est pas un problème interne ni un problème interpersonnel. Au fait c’est un problème d’ordre
structurel. En effet, on n’a pas eu les visas des nouveaux qui ont été sélectionnés pour rejoindre le groupe. Donc il fallait que quelqu’un attende pour les accompagner. C’est alors que de commun accord avec le comité préparatoire et l’autorité, nous avons décidé de rester pour pouvoir assurer cette tâche-là. Je tiens d’abord à rassurer les uns et les autres que ce n’est pas un problème interne ni un problème interpersonnel. Au fait c’est un problème d’ordre
Est-ce qu’on ne pouvait pas attendre et faire partir tout le groupe ensemble?
C’est un risque. Il faut qu’on explique quelque chose. La délivrance des visas ne dépend pas forcément de l’ambassade du Brésil à Cotonou. Cette délivrance dépend plutôt de la police fédérale brésilienne. Et au jour d’aujourd’hui, nous ne pouvons pas estimer la date exacte où on pourra avoir ces visas-là. Les 16 sont partis parce qu’avant notre retour le Brésil avait déjà anticipé et a fait des visas retour aux joueurs qui étaient là-bas. Donc ces visas ont une date d’expiration qui malheureusement vient à terme début septembre. Pour éviter de reprendre tout le processus pour tout le monde, ce qui sera très difficile à gérer, on a décidé d’envoyer les 16 qui ont déjà un visa retour et à qui l’entrée sur le territoire du Brésil ne poserait pas de problème. Voilà pourquoi eux étaient obligés de partir rejoindre le centre. Les six autres vont rejoindre bientôt.
Vous avez parlé de six autres qui ont été ajoutés au groupe. Cela veut dire que six sont sortis du groupe ?
Oui. Bien sûr.
Qu’est-ce qui est à la base de cette sortie?
C’est des enfants qui ont été tout le temps évalués là-bas durant les onze mois qu’a duré la formation. Les enfants ont subi des tests aussi bien physique, technique que tactique. Et au terme de ces tests, des conclusions ont été formulées, des rapports ont été pondus et montrent aujourd’hui estiment que ces six, peu importe la formation qu’ils auront, ne pourront pas aspirer à du football professionnel. Alors, pour ne pas gâché leur avenir, on a estimé qu’il faille qu’il trouve d’autre porte de sortie.
Et qui sont ces nouveaux qui ont été ajoutés?
Je n’ai pas la liste devant moi. Mais ce qui est sûr, les six ont été remplacés par six autres qui d’ici peu seront au Brésil.
Quels sont les objectifs pour ce nouveau voyage?
Les objectifs sont de renforcer ce qui a été appris, acquérir d’autres connaissances et avoir de nouvelles pratiques.
Entretien réalisé par Anselme HOUENOUKPO
