Avec comme objectif jouer le peloton de tête tout en se comportant bien
dans le championnat, Aspac de Cotonou pourrait mieux rêver. Après 7 matches, le
club n’a enregistré la moindre défaite et point en tête de son groupe. Comment
est-il arrivé là, Ibrahim Aboudou, entraineur de cette formation, explique.
Lisez plutôt.
Vous avez pris la tête de l’équipe de
football de port autonome Cotonou quelques semaines avant le démarrage
du championnat. Parlez-nous de comment le contact a été pris ?
Avec plus de précision, je dirai que c’est à
trois semaines du démarrage du championnat de transition que je me suis vu
confier les destinés du club Aspac. Les dirigeants m’ont contacté et nous avons
discuté un peu des conditions de travail ainsi que les contours du contrat.
Après quoi j’ai accepté l’offre. Et nous voilà.
Vous venez de jouer 7 matches pour 5 victoires et 2 nuls. Quelles
appréciations faites vous-même de cette performance ?
Je dirai que c’est satisfaisant.
Même s’il y a encore beaucoup de choses à revoir au sein de l’équipe. Vous
savez, à l’entame du tournoi, on s’attendait à tout sauf cela. Mais, c’est
normal. Car, l’Aspac est ma maison. Et connaissant le mode de fonction, et
surtout que j’ai comme assistant un ancien joueur du club (Vincent Fanou) qui
m’aide beaucoup dans la préparation de l’équipe, les choses se passent mieux
que ce que je m’imaginais.
Comment faites-vous pour avoir de telles performances ?
Je vous l’ai déjà dit une fois,
Aspac c’est ma maison et je savais ce qu’il faut faire pour vite aborder le
championnat. Je connaissais les joueurs qui étaient là. Aussi, j’ai fait venir
quelques-uns que je suivais et c’est comme çà nous avons entamé le championnat.
Permettez-moi de vous dire que semaines ne suffisent pas pour faire une bonne
préparation. Mais nous avons fait ce que nous pouvons pour vite démarrer. Et je
vous assure que c’est quand nous avons commencé par engranger des victoires que
nous avons eu la sérénité nécessaire pour préparer les autres matches.
Vous avez eu une nouvelle victoire à la reprise du championnat.
Qu’est-ce que cela vous inspire ?
C’est toujours bon pour le moral
quand vous gagnez. Et nous comptons rester sur cette lancée pour terminer la
phase retour. Mais, cela ne veut pas dire que tout est rose dans le jeu que
présentent mes poulains. D’ailleurs, nous sommes à pieds d’œuvre pour corriger
les imperfections notées lors du dernier match afin de les rendre plus
meilleurs dans les prochains matches.
D’aucun annonçait Uché Ezégbeto finit, mais on le revoir brillant avec
vous. Quel est votre discours à son endroit ?
Oh ! Il n’y a pas un
discours extraordinaire. Vous savez, au Bénin, nous commettons souvent l’erreur
de déclarer trop tôt des joueurs vieux ou finis. L’attaquant a besoin de la
confiance. Et cette confiance c’est le coach et ses coéquipiers qui la lui
donnent. J’ai longtemps surveillé Uché depuis qu’il était aux Dragons, c’est un
joueur qui a d’énormes qualités, un bagarreur mais qui manquait nous seulement
de confiance, mais aussi de la technique. Et c’est ce que nous essayons de lui
apporter.
Un mot en l’endroit de vos supporters
Je leur dirai
de garder patience. Je sais qu’ils aiment voir leur équipe produit du bon jeu.
Je leur garantis que cela viendra. Car, c’est impossible pour des joueurs qui
ont passé plus de 9 mois sans jouer d’être tout de suite au top. Mais nous
travaillons avec eux dans l’espoir qu’ils retrouvent le plus tôt leur meilleur
niveau. Aussi je voudrais leur dire que nous allons essayer de terminer notre
chemin comme nous l’avons démarré.
Entretien réalisé par Anselme HOUENOUKPO
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